I. Présentation de l'interface▲
Simplissime, épurée, en un mot : pratique. On ne s'y perd pas, mais l'essentiel est à portée de mulot. Forcément, les « vrais » barbus qui ne lâcheraient le clavier pour rien au monde vont se sentir lésés, mais bon, je vois pas non plus ce logiciel détrôner vi ou Emacs.
Voilà, donc à gauche votre document, à droite la « live preview » (par défaut, le document est compilé si vous restez inactif plus d'une seconde ;-)). En bas, quelques assistants bien pratiques.
On a fini.
II. Quelques trucs bien pensés▲
Oui mesdames et messieurs… les macros !
Il y en a de base un certain nombre, libre à vous d'en ajouter. Tout est réglable, les éléments déclencheurs, les raccourcis claviers éventuels… mais c'est bien fichu et pratique à utiliser. Ce serait dommage de ne pas le mentionner !
Les préférences de Gummi sont, comme le logiciel, pratiques et rapides à dompter. Seul l'essentiel est là, le superflu n'est pas encore codé, où sera laissé aux autres éditeurs « lourds ». Notons malgré tout la présence de quelques options relatives à la compilation, à la coloration syntaxique, ou encore au « Texte par défaut » (à savoir le contenu des nouveaux fichiers créés : pas besoin de retaper le préambule à chaque fois, ou de le garder dans un fichier rangé dans les tréfonds de votre disque dur, collez le contenu ici et on n'en parle plus !).
Voilà voilà. Si vous voulez mon humble avis, c'est un logiciel qui gagne à être essayé, et qui va rester sur ma machine, ne serait-ce que parce que c'est un bonheur d'utiliser un soft si léger et bien fait (surtout sur un netbook…) pour de la prise de notes ou la rédaction de documents courts (ou moins courts…).
III. Installation de Gummi▲
Du coup, je vous indique comment l'installer, même si ce n'était pas l'objectif originel de cet article.
Vous trouverez les instructions correspondant à votre distribution Linux sur le wiki officiel de Gummi. C'est en anglais, mais pour les 2-3 lignes que vous aurez à lire (dont des commandes à lancer dans un terminal, comme pour ajouter le ppa sous Ubuntu/Mint par exemple), ce n'est pas non plus insurmontable, à moins d'être complètement allergique à la langue de Shakespeare…
- gummi : à utiliser si vous utilisez la distribution TeX Live des dépôts de votre distribution, dans la mesure où ces paquets figurent dans les dépendances.
- gummi-notex : à utiliser si vous utilisez une autre distribution LaTeX, ou si vous avez votre propre installation de TeX Live (par exemple TeX Live 2012 sous Ubuntu, installée à la main, car pas à jour dans les dépôts officiels). Les paquets TeX Live de la distribution ne sont pas dans les dépendances.
Vous remarquerez (ou pas, d'où la précision) que vous pouvez installer Gummi avec l'un ou l'autre de ces deux paquets (valable pour Debian et dérivés - Ubuntu, Mint…) :
Choisissez-le plus adapté à votre cas de figure !
Une version instable (« development builds »), dont celle pour Windows, est disponible sur le site de Gummi. À installer pour essayer, mais à vos risques et périls : fermetures intempestives, bogues… seront de la partie, comme dans toute version de développement. Vous êtes prévenus !
N'hésitez pas à installer, tester, faire remonter les bogues… et à me donner votre avis, aussi !